Jeudi 21 avril – La nuit sous la tente s’est bien passée! J’ai juste la nuque un peu raide!
Ce matin, je me rends au château du Cèdre (où il y a effectivement un cèdre!). Je suis reçue par une attachée commerciale qui connaît bien le domaine. Pendant une heure, elle m’a présentée le domaine et j’ai dégusté les vins. Pascal et Jean-Marc Verhaeghe sont la troisième génération de vignerons. Ils ont repris le domaine en 1988. Le château du Cèdre est en quelque sorte le fer de lance de l’appellation Cahors. Pascal est oenologue et s’occupe de la partie vinification et commerce, Jean-Marc est en charge des vignes. J’aurais bien aimé les rencontrer mais tous deux sont très occupés et par monts et par vaux!
J’aime beaucoup leurs vins. Ils sont complexes. Du fruit, de la puissance, de la finesse, du velouté, de la fraîcheur et de la minéralité, loin de l’image négative que certains peuvent avoir du Cahors, un vin lourd et tannique, parfois imbuvable! Ici, ce n’est pas le cas, toutes les cuvées ont les qualités que je viens d’exprimer avec des nuances.
Sur le chemin pour la ville de Cahors, je me suis arrêtée à Bélaye où il y a un très beau point de vue sur le Lot et les vignes.
Et me voici à Cahors pour me balader. Cahors est une jolie ville, il y a la ville médiévale avec de beaux monuments, des ruelles typiques et la ville moderne. C’est sympa mais je ne suis pas totalement séduite…
La cathédrale Saint-Etienne.
Une ruelle dans la ville médiévale.
En rentrant au camping, je m’occupe un peu des affaires internes. Je contacte par mail le domaine de Causse Marines. Peu de temps après, je reçois un coup de fil de Patrice Lescarret. Il ne peut malheureusement pas me recevoir la semaine prochaine car il sera sur un salon en Belgique. On prend le temps de discuter un peu même s’ils sont débordés avec sa compagne, Virginie Maignien. Ils font tout à deux sur le domaine (10,50 ha). Ils sont en biodynamie et font leur préparation eux-mêmes (ce qui n’est pas le cas de tous les vignerons en biodynamie). Il confirme mon avis sur la biodynamie à savoir que c’est une vraie philosophie de vie, pas seulement un choix de culture de la vigne. Il en a après ceux qui se disent en biodynamie, mais qui font ça par arrivisme, par effet de mode. Ce n’est pas pour autant qu’il pense détenir la vérité en continuant la biodynamie, mais lui y trouve son intérêt. Il observe l’évolution de sa vigne comme celle d’un enfant (c’est son expression) et n’en est pas encore à tirer des conclusions… En bref, une conversation très intéressante qui me fait regretter que nos emplois du temps ne soient pas compatibles.
2 réponses à J 31 – Vire-sur-Lot, Cahors