Lundi 27 juin – Un soleil de plomb, les lacs, les cigales… Si, si, je parle bien de la Savoie! La Savoie provençale! Une autre image, loin de celle que j’avais des sommets enneigés! (Comme quoi, il faut vraiment voir du pays pour se coucher moins bête!)
Je suis accueillie chez Jacques Maillet qui a eu la gentillesse de me laisser un peu de boulot dans les vignes! Ici, on enlève les entrecoeurs pour aérer le feuillage. Cela permet d’éviter la pourriture. Comme tous les travaux de la vigne que j’ai pu faire, ça demande un temps d’adaptation! Ca paraît facile mais au début, on les cherche les entrecoeurs! Après, on prend le pli et ça va plus vite. Il y a également des petites astuces!
Jacques Maillet aime ses vignes! Le travail manuel, c’est ce qu’il préfère. Le tracteur, c’est pas vraiment son truc, même s’il est bien obligé de s’y mettre de temps en temps pour travailler ses sols. Ses vignes sont situées à deux endroits bien distincts. Les vignes du Seigneur sont plantées en gamay et pinot noir ; le cellier des pauvres est lui en roussette, jacquère, mondeuse. Des noms de cépages peu connus quand on ne s’intéresse pas de près à la Savoie. C’est dommage de passer à côté car les vins de Jacques Maillet valent largement le détour! Et quand on voit ses vignes, on comprend pourquoi!
Mondeuses âgées de 110 ans sur échalas, sarclées à la main! Une parcelle magique!
Une fin de journée superbe! Petite baignade au lac artificiel de Serrières, barbecue, dégustation des vins,… Il fait bon vivre en Savoie finalement!