J 127 – Orschwihr, Soulzmatt, Pfaffenheim

Mardi 26 juillet – Puisque chaque cépage est vinifié séparément (dans la plupart des cas), ça en fait des cuvées à goûter! Croyez-moi, la route des vins d’Alsace n’est pas de tout repos!

Ce matin, je retourne à Orschwihr où j’ai rendez-vous avec Marie Zusslin qui gère le domaine avec son frère Jean-Paul Zusslin depuis plus de 11 ans. C’est la 13ème génération de vigneron. Le domaine Valentin Zusslin s’étend dorénavant sur 13,5ha conduit en biodynamie. Marie me fait visiter les installations, puis je déguste les vins. Quelques originalités, puisqu’il y a plusieurs assemblages. Par exemple, la cuvée « 3-3 » est un assemblage de pinot gris, gewurz’ et chasselas. Dans l’ensemble, les vins sont excellents! J’aime beaucoup ce style bien mûr avec une grande fraîcheur. Les vins sont purs et s’expriment à la perfection. Certains doivent attendre quelques années mais le potentiel est souvent présent!

Nous avons tout juste le temps d’aller voir le Clos Liebenberg (monopole) avant que je me sauve. J’ai été invitée à déjeuner par un vigneron, que je connaissais seulement de nom jusqu’alors, Seppi Landmann. Nous commençons par la dégustation avant d’aller déjeuner. Il y a beaucoup de cuvées et de millésimes différents, mais je tiens le choc! Nous goûtons par cépage et c’est passionnant, surtout que Seppi Landmann aime bien essayer et faire des choses originales, comme une vendange tardive de sylvaner (nomméé judicieusement « Hors-la-loi »), un vin de glace en sylvaner toujours, utiliser des barriques neuves sur une vendange tardive de riesling,… J’aime bien ses vins, on change de style, c’est plus concentré, mais il y a tout de même une belle fraîcheur. Certains sont vraiment à leur apogée! Juste bons à boire maintenant!

En fin d’après-midi, je me rends à la cave coopérative des vignerons de Pfaffenheim. Impossible de tout goûter! Je me cantonne à 5 cuvées par cépage. Classique, une qualité indéniable et une ou deux originalités par-ci par-là (la cuvée Black Tie, assemblage pinot gris et riesling). Une cave coop’ qui mérite qu’on s’y intéresse de plus près!

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J 126 – Orschwihr

Lundi 25 juillet – J’avais hâte de me lancer sur la route des vins alsacienne. J’en ai beaucoup entendu parler et je ne suis pas déçue! Les gens sont accueillants et les paysages sont magnifiques! Comme déjà dit plus bas, en ce moment, pas de travaux dans les vignes auxquels je puisse participer. Je prends donc rendez-vous uniquement pour déguster (et éventuellement voir les vignes si on a le temps de me les montrer.)

Cet après-midi je vais voir deux domaines qui se situent à Orschwihr. Cette commune compte plus de 60 vignerons! Tout d’abord, je suis reçue par Jean-Louis Braun du domaine François Braun. (En Alsace, c’est typique! Le nom du domaine est celui d’un ancêtre vigneron. Gare aux gaffes!) Chez les Braun, on est vigneron de père en fils depuis le 16ème siècle. Actuellement, ce sont les fils de Jean-Louis Braun qui gèrent le domaine de 21ha. On déguste les vins puis on va voir les vignes. Orschwihr est située entre deux vallons, le Bollenberg et le Pfingstberg (classé Grand cru).

Ici aussi, les vignes sont taillées en arcure.

Puis, je me rends au domaine Albert Ziegler. On fait l’inverse, on va voir les vignes puis on déguste les vins! Nous allons « au paradis »! Un lieu-dit de quelques hectares sur le Pfingstberg.

Au loin, la Forêt noire.

Le style des deux domaines est assez similaire. Les deux vignerons sont en agriculture conventionnelle (avec la particularité d’enherber un rang sur deux, de travailler les sols et de favoriser les travaux manuels,…) Les vins sont classiques mais intéressants, le rapport qualité-prix est imbattable!

Il faut savoir que l’Alsace est (à mon sens) une des régions viticoles les plus réglementées de France. Passer outre ces règles, c’est-à-dire déclasser une A.O.C. pour en faire un Vin de table, est plus que hasardeux. (Et puis en soit, ce n’est pas une solution à long terme.) Personnellement, je n’ai jamais vu ou acheté un vin d’Alsace déclassé. En Alsace, le cépage est roi, il devient d’ailleurs le nom du vin : riesling, gewurztraminer, pinot blanc, pinot gris, muscat, sylvaner, pinot noir (7 cépages principaux, mais il y en a 4 autres en production : le chasselas, le chardonnay, l’auxerrois (le cousin du pinot blanc), et le klevener de Heiligenstein (savagnin rose).) L’assemblage est possible sous la dénomination Edelzwicker. C’est le vin traditionnel de l’Alsace, chaque vigneron (ou presque!) en produit. Il est vendu en bouteille de 1 litre. C’est le vin de tous les jours.

Voilà pour un tout petit aperçu!

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J 116 – Arbois

Vendredi 16 juillet – Je pars en fin de matinée pour arriver pour le déjeuner à Arbois. Je vais au Bistrot de la Tournelle qui m’a été conseillé par un vigneron. C’est un bel endroit, un ancien jardin de vigneron, entre un mur de pierres et la Cuisance. On y déguste les vins du domaine de la Tournelle accompagnés de quelques tapas. Ca permet de faire une dégustation sympa dans un cadre insolite!

A refaire chez soi : des toasts au comté fondu saupoudrés de curry. A déguster bien évidemment avec un « Tradition » (un vin d’assemblage chardonnay/savagnin légèrement oxydatif, entre le vin blanc sec et le vin jaune). Un régal!

L’après-midi, rendez-vous au domaine Rolet, le deuxième domaine du Jura en terme d’hectares (plus de 60) après Henri Maire. Domaine familial, je suis reçue par le troisième frère qui s’occupe essentiellement du chai et des caves de vieillissement du savagnin. Il y en a trois disséminées à quelques kilomètres les unes des autres. Cela permet d’avoir des conditions de conservation différentes et d’obtenir des arômes distincts. Quand on entre dans un cave de vieillissement de savagnin, on sent cette odeur si particulière d’oxydation. C’est agréable! Surtout pour ceux qui aiment ça!

Les vignes sont également splendides! Je découvre l’aspect des cépages typiques du Jura, trousseau, poulsard, savagnin. J’adorerais savoir reconnaître les cépages rien qu’en regardant les grappes ou les feuilles, mais c’est encore loin d’être le cas! Le trousseau et le poulsard ont des feuilles très travaillés et dentelés ; celles du savagnin sont rondes.

Une bonne visite! Mais il faut repartir, non sans s’arrêter dans une fruitière pour acheter du comté et du morbier! Miam!

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J 110 – Igé, Charnay lès Macon, Davayé

Samedi 9 juillet – Rendez-vous pris avec Olivier Fichet, je retourne dans le Mâconnais avec plaisir! Les paysages sont différents de ceux de la Côte d’Or mais c’est aussi très joli! Manque de chance, il pleuviote! Enfin, Olivier est ravi qu’il pleuve, la vigne en a besoin par endroit…

Igé est une commune entourée de deux vallons. L’un est plus propice au rouge (gamay et pinot noir), l’autre au blanc (aligoté et chardonnay).

Une des spécificités du Mâconnais est son mode de taille (appliqué en grande majorité sur les chardonnay) appelé taille à queue du Mâconnais ou arcure mâconnaise. La baguette est gardée longue et attachée sur le fil le plus bas. Après le débourbage, les pampres sont taillées pour ne donner que deux ou trois grappes. Ce mode de taille aère les raisins et permet d’éviter la pourriture.

Le domaine Fichet est un domaine familial repris par Olivier et Pierre-Yves, son frère, à la fin des années 90. Ils ont augmenté leur production en acquérant plusieurs parcelles autour d’Igé sur des beaux terroirs. (Ci-dessus, c’est un terroir de craie.) 18 cuvées, plus des bag in box, des confitures, des jus de fruits et de la cervoise (que j’aurais l’occasion de goûter car j’ai une bouteille!). Dans l’ensemble, les vins sont de belle facture! Mes coups de coeur : le Mâcon-Villages « La Crépillione » 2010, le Mâcon-Igé « La Cra » 2009 (à attendre, mais le potentiel est là!) et le crémant de Bourgogne brut millésimé 2007 (superbe!).

Je me mets en chemin pour Davayé quand tout à coup…

Fallait bien que ça arrive! Surtout quand au contrôle technique, on vous dit qu’il faut passer la contre-visite à cause des pneus avant qui sont plus qu’usés… Un tour de dépanneuse et deux pneus neufs plus tard, me voilà au domaine des Valanges avec seulement 45 minutes de retard!

Je rencontre Mathieu Paquet, le fils, qui s’occupe de développer la partie commerciale du domaine depuis son arrivée. Bien évidemment, il connaît également les 11ha de vignes comme sa poche! On commence par déguster les vins, blancs uniquement. Trois Saint-Véran avec des caractéristiques propres, différents terroirs. Le premier sur le fruit et la buvabilité, assemblage de plusieurs parcelles. Le deuxième, « Les Cras », sur la finesse et la minéralité tout en gardant du fruit, sur un terroir de calcaire dure. Le troisième, « Hors classe », sur la complexité du chardonnay, assemblage de deux terroirs remarquables « Les Crêches » et « Les Terres Noires ».

On comprend mieux tout ça quand on peut admirer les vignes en question!

Les Cras.

Les Terres Noires.

Quand je vous disais que c’est beau le Mâconnais!

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J 109 – Rosey, Rully

Vendredi 9 juillet – Petite escapade en Côte chalonnaise avec ma tante. Nous allons chez Guy Chaumont pour acheter quelques bouteilles. On en profite pour déguster la gamme! Nous craquons sur le crémant de Bourgogne brut zéro. Pourquoi s’en priver? Les bulles sont fines, le vin est droit, tendu et laisse la bouche fraîche. C’est parfait pour commencer un repas! Plus de blancs au domaine pour le moment, les mises en bouteille des 2010 sont prévues pour très bientôt. Au niveau des rouges, le Bourgogne côte chalonnaise 2009 et le Givry 2008 se défendent bien. Beaucoup de fruit pour le 2009, plus de subtilité pour le 2008.

Sur la route du retour, on s’arrête aux locaux commerciaux de TMF où ils ont aussi un caveau de dégustation. Ils produisent d’une part des crémants de Bourgogne et d’autre part plusieurs appellations de la Côte chalonnaise. Ils sont négociants puisque pour certaines de leurs cuvées, ils pratiquent l’achat de raisins. Ici aussi les crémants sont superbes. C’est un champenois qui est venu apprendre la méthode au vinificateur. Le crémant est une méthode traditionnelle (une méthode champenoise quoi! mais on a plus le droit de le dire!) qui vieillit 12 mois sur lattes minimum (au lieu des 18 mois minimum effectués par le Champagne). A part cela, le principe est le même. A l’aveugle, on s’y tromperait!

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J 108 – Corgoloin

Jeudi 7 juillet – Je ne l’ai pas précisé avant mais j’ai de la famille en Bourgogne, ma tante plus exactement. C’est pourquoi, j’affectionne beaucoup cette région. J’y ai plein de souvenirs et je m’y sens un peu chez moi. Et à bien y réfléchir, c’est ici que j’ai commencé à aimer la vigne, à la prendre en photo, à m’y intéresser. Bref, pour moi, Corgoloin, ce sera toujours les truites! Mais il y a aussi du vin! Et un domaine entre autres, le domaine d’Ardhuy.

37 appellations sur 42 hectares de vigne. J’ai l’occasion de déguster un vin blanc et deux vins rouges. Le Savigny-les-Beaune blanc « Clos des Godeaux » 2006 demande à être ouvert à l’avance ou carafer mais après quelques minutes des arômes de pain grillé et de miel ressortent. Le Ladoix « Basses Mourottes » 1er cru 2006 surprend par sa complexité et sa finesse ; beaux arômes de fruits rouges mûrs. Le Corton grand cru 2003 (je ne me rappelle plus le nom du lieu-dit associé) est un p’tit bijou! Il s’est paré d’arômes de sous-bois et de champignon mais il a gardé sa vivacité. Un délice!

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J 107 – Nuits Saint Georges

Mercredi 6 juillet – Après un week-end prolongé, je reprends mes pérégrinations. A cette période, dans la vigne, on finit d’effeuiller, on rogne si on le désire, on laboure quand c’est possible et on attend la véraison (le moment où les raisins se colorent). Donc pas de travail dans les vignes pour moi actuellement, je vais déguster au gré de mes envies!

Je me rends d’abord au domaine Remoriquet. Gilles Remoriquet arrive peu de temps après moi et prend le relais de son assistante pour me faire déguster les vins. A chaque vin, il me montre le terroir correspondant sur une carte et m’explique la géologie. J’aime beaucoup la Bourgogne pour ça, c’est un vignoble à la fois simple et compliqué à expliquer! Surtout compliqué en fait! Gilles Remoriquet produit deux vins blancs et neuf vins rouges. Il connaît les subtilités de chacun de ses terroirs et les vins se comportent tous différemment. Ce qu’il recherche à la vigne, c’est la maturité phénolique parfaite et par conséquence la finesse et l’équilibre dans ses vins. C’est le cas!

Gilles Remoriquet est en agriculture raisonnée, bien que certaines de ses méthodes se rapprochent plus de l’agriculture biologique. Selon lui, la charte française est trop restrictive (en opposition à la charte allemande qui autorise certains produits que Gilles utilise actuellement). C’est l’avis de beaucoup de vignerons qui préfèrent ne pas s’embarrasser du label pour avoir une marge de manoeuvre plus grande « au cas où »…

Après cette visite, j’en profite pour aller au domaine Chantal Lescure, goûter le nouveau millésime. Deux 2008 sont en dégustation, le Nuits Saint Georges « Les Damodes » et le Pommard « Les Vaumuriens ». C’est toujours aussi bon bien que 2008 soit un millésime un peu plus serré en Bourgogne. La spéculation sur 2009 est telle que le domaine a décidé de les mettre à la vente qu’à partir de septembre. Le millésime 2009 a été érigé en « super-millésime » par les médias et la clientèle suit. Je pense qu’il faut se méfier de ce qu’on appelle « l’effet millésime » (très présent et relayé dans le Bordelais et en Bourgogne). Il ne faut pas acheter un vin pour le millésime, pas plus que pour l’étiquette, ou parce qu’il est labellisé ci ou ça, il faut acheter un vin parce qu’il est bon!

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J 102 – Igé, Viré

Vendredi 1er juillet – Direction le Mâconnais! Petit passage au domaine Fichet pour prendre rendez-vous pour la semaine prochaine. Puis rencontre avec deux générations de vignerons au domaine Sainte-Barbe à Viré.

Je suis accueillie par le père de Jean-Marie Chaland. On discute pendant qu’il me fait déguster les vins de son fils puis les siens. Lorsque Jean-Marie a choisi d’être vigneron, son père et lui se sont entendus pour partager les vignes, ce qui a permis à Jean-Marie de créer un domaine distinct, le domaine Sainte-Barbe. Ses vignes sont en agriculture biologique, celles de son père le seront l’année prochaine. Son père m’a expliqué qu’il était tenté par l’agriculture biologique depuis longtemps et qu’il était assez méfiant vis-à-vis des produits chimiques, mais cela représentait un coût financier qu’il ne pouvait pas se permettre à ce moment-là.

Sur les deux domaines, les vins sont de belle facture! Des vins blancs frais, ciselés, purs,… Il y a de quoi se faire plaisir! Le crémant de Bourgogne me plaît beaucoup également! Les bulles sont fines et c’est rafraîchissant!

Visite rapide des vignes, Jean-Marie doit retourner labourer. Il m’a appris un dicton très utile « Un binage vaut mieux que deux arrosages! ». A bon entendeur!

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J 101 – Charnay, Romanèche Thorins

Jeudi 30 juin – Dans la matinée, petite balade dans le Beaujolais Sud, pays des pierres dorées.

Puis, en début d’après-midi, rencontre avec Paul-Henri Thillardon, jeune vigneron en agriculture biologique. Premier millésime en 2008. Ses vignes sont sur deux terroirs distincts de Chénas. L’un sableux avec un sous-sol argileux, l’autre granitique. Son objectif est de faire parler les terroirs à chaque nouveau millésime. C’est ce qui le passionne.

Pour démarrer son activité, Paul-Henri a choisi le métayage. Les vignes et le chai appartiennent à un propriétaire qui, par un contrat, l’autorise à cultiver ses terres. Ca a des avantages et des inconvénients mais c’est ce qui lui a permis de pouvoir s’installer.

Les vins sont bons! Son Beaujolais 2010 est croquant à souhait! Ses différentes cuvées de Chénas expriment bien la typicité des deux terroirs. Certains sont plus faciles et d’autres méritent quelques années de garde. Et oui, certains crus du Beaujolais, dont les Chénas, peuvent se garder! Et j’en ai eu la démonstration aujourd’hui.

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J 100 – Chavanay, Roanne

Mercredi 29 juin – 100 jours! Ca en fait du chemin parcouru! Mais on ne dresse pas encore le bilan! Ce n’est pas fini!

Dans la matinée, je me rends au caveau du domaine Yves Cuilleron. 70 parcelles, plus de 50ha, 27 cuvées différentes sur 8 appellations et pas des moindres : Côte-Rotie, Condrieu, Cornas,… Une belle maison qui 25 ans en arrière ne représentait que quelques hectares. Yves Cuilleron reprend alors le domaine de son oncle qui n’avait pas de successeur. Petit à petit, il réussit à acquérir d’autres parcelles et agrandit le domaine.

Les chais sont impressionnants! Tous les vins passent en fût, plus de 1000 barriques sont nécessaires (dont 20% de neuves tous les ans)! Les cuves inox servent uniquement pour les macérations.

Les vins sont bons, vous vous en doutez! Certains peuvent déjà vous régaler, d’autres sont à attendre patiemment si vous ne craquez pas avant! Petite originalité qui m’a intriguée, Yves Cuilleron produit 3 vins liquoreux. Deux blancs, un sous l’appellation Condrieu, 100% viognier, l’autre classé en Vin de table en assemblage roussanne/marsanne. Le troisième en rouge, classé Vin de table également, 100% syrah. A découvrir!

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